extrait
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extrait
J'pensais qu'ici on pouvait mettre des extraits de livre (en mettant auteur et titre) des chanson, dont on aime le fond, la manière dont il est dit...
Je voulais mettre un poème de Prévert (mon idole^^) il vient de Paroles livre que je conseille à tout le monde:
Alicante
Une orange sur la table
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vie.
et l'extrait d'un livre que j'adore de Camille Laurens Dans ces bras là:
L'amant
L'amant
Est ce qu'il va appeler? A quelle heure? Est ce qu'on pourra se voir? Quand? Combien de temps? Où? Dans quel hotel? Est ce qu'il aime sa femme? Est ce qu'il lui fait l'amour? Est ce qu'il m'aime? Est ce que cette robe me va? Est ce que ça va lui plaire? Est ce qu'il préfère les blondes? Est ce que je suis trop grosse? Est ce qu'il me trouve belle? Plus belle que sa femme? Plus intelligente? Meilleure amante? Est ce qu'ils font comme nous quand ils font l'amour (s'ils font l'amour)? Est ce qu'il lui dit les mêmes choses? Est ce qu'il m'aime? Est ce qu'il l'aime plus que moi? Est ce qu'il m'aime?
Est ce qu'il va quitter sa femme? Est ce que je vais quitter mon mari? Est que je devrais? Est ce que ce ne serait pas une erreur? Est ce qu'il est jaloux de mon mari? Est ce que je ne devrais pas le rendre jaloux, le rendre fou de jalousie, le pousser à bout? Est ce que sa femme se doute de quelque chose? Est ce qu'il a peur qu'elle le sache? Est ce qu'il a peur que mon mari l'apprenne? Est ce qu'il a peur? Est ce qu'il est lâche? Est ce que tous les hommes sont lâches? Est ce que tous les hommes sont des salauds? Est ce que c'est seulement pour la baise? Est ce que je devrais rompre?
Quelle heure est il? Est ce qu'il a eu un empêchement? Est ce qu'il a eu un accident? Est ce qu'il viendra? Est ce que c'est fini? Est ce que ça veut dire que c'est fini? Est ce qu'il finit à cinq heures le mardi? Est ce que c'est sa voiture, là, devant le portail? Est qu'il sera au spectacle avec sa femme? Est ce que je pourrai lui parler? Est ce qu'on aura cinq minutes à nous? Est ce que les autres se doutent de quelque chose? Est ce qu'il me ment? Est ce qu'il en assez de moi? Est ce qu'il a eu d'autres aventures avant moi? Combien? Est ce qu'il a été amoureux? Très? Quand? Est ce qu'il y a longtemps? Est ce qu'il y pense encore? Est ce que notre histoire va durer? Est ce qu'il pense à moi? Est ce que je lui manque? Est ce qu'il sait que je l'aime? Est ce que j'ai tort de lui montrer, de le lui dire? Est ce que je devrais être plus distante, plus secrète? Est qu'il sait que j'attends qu'il m'appelle? Est ce qu'il va m'appeler? Quand? A quelle heure? Pourquoi n'appelle t-il pas? Qu'est ce que je vais lui dire, s'il appelle? Est ce que je ne devrais pas me contenter de banalités, éviter les questions, les signes d'anxiété? Est ce qu'il m'aime? Est ce qu'il m'aime vraiment?
Je voulais mettre un poème de Prévert (mon idole^^) il vient de Paroles livre que je conseille à tout le monde:
Alicante
Une orange sur la table
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vie.
et l'extrait d'un livre que j'adore de Camille Laurens Dans ces bras là:
L'amant
L'amant
Est ce qu'il va appeler? A quelle heure? Est ce qu'on pourra se voir? Quand? Combien de temps? Où? Dans quel hotel? Est ce qu'il aime sa femme? Est ce qu'il lui fait l'amour? Est ce qu'il m'aime? Est ce que cette robe me va? Est ce que ça va lui plaire? Est ce qu'il préfère les blondes? Est ce que je suis trop grosse? Est ce qu'il me trouve belle? Plus belle que sa femme? Plus intelligente? Meilleure amante? Est ce qu'ils font comme nous quand ils font l'amour (s'ils font l'amour)? Est ce qu'il lui dit les mêmes choses? Est ce qu'il m'aime? Est ce qu'il l'aime plus que moi? Est ce qu'il m'aime?
Est ce qu'il va quitter sa femme? Est ce que je vais quitter mon mari? Est que je devrais? Est ce que ce ne serait pas une erreur? Est ce qu'il est jaloux de mon mari? Est ce que je ne devrais pas le rendre jaloux, le rendre fou de jalousie, le pousser à bout? Est ce que sa femme se doute de quelque chose? Est ce qu'il a peur qu'elle le sache? Est ce qu'il a peur que mon mari l'apprenne? Est ce qu'il a peur? Est ce qu'il est lâche? Est ce que tous les hommes sont lâches? Est ce que tous les hommes sont des salauds? Est ce que c'est seulement pour la baise? Est ce que je devrais rompre?
Quelle heure est il? Est ce qu'il a eu un empêchement? Est ce qu'il a eu un accident? Est ce qu'il viendra? Est ce que c'est fini? Est ce que ça veut dire que c'est fini? Est ce qu'il finit à cinq heures le mardi? Est ce que c'est sa voiture, là, devant le portail? Est qu'il sera au spectacle avec sa femme? Est ce que je pourrai lui parler? Est ce qu'on aura cinq minutes à nous? Est ce que les autres se doutent de quelque chose? Est ce qu'il me ment? Est ce qu'il en assez de moi? Est ce qu'il a eu d'autres aventures avant moi? Combien? Est ce qu'il a été amoureux? Très? Quand? Est ce qu'il y a longtemps? Est ce qu'il y pense encore? Est ce que notre histoire va durer? Est ce qu'il pense à moi? Est ce que je lui manque? Est ce qu'il sait que je l'aime? Est ce que j'ai tort de lui montrer, de le lui dire? Est ce que je devrais être plus distante, plus secrète? Est qu'il sait que j'attends qu'il m'appelle? Est ce qu'il va m'appeler? Quand? A quelle heure? Pourquoi n'appelle t-il pas? Qu'est ce que je vais lui dire, s'il appelle? Est ce que je ne devrais pas me contenter de banalités, éviter les questions, les signes d'anxiété? Est ce qu'il m'aime? Est ce qu'il m'aime vraiment?
Re: extrait
dans ces bras là ??? Tu devrai mettre L'Homme dans ce cas.. ^^
Pour ma part je propose un petit extrait d'Antigone, de Jean Anouilh
" Quel sera -t- il mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra -t- elle, la patite Antigone ? Quelle pauvretées faudra -t- il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? [... ] A qui devra -t- elle mentir ? "
Pour ma part je propose un petit extrait d'Antigone, de Jean Anouilh
" Quel sera -t- il mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra -t- elle, la patite Antigone ? Quelle pauvretées faudra -t- il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? [... ] A qui devra -t- elle mentir ? "
Re: extrait
Alors si tu aime bouge pas...
"
ANTIGONE
Moi je n'ai pas dit "oui" ! Qu'est ce que vous voulez que cela me fasse, à moi, votre politique, votre necessité, vos pauvres histoires ? Moi, je veux dire " non " encore à tout ce que je n'aime pas et je suis seule juge. Et vous avec votre couronne, avec vos gardes, avec vore attirail, vous pouvez seulement me faire mourrir parce que vous avez dit oui ! "
"
ANTIGONE
Moi je n'ai pas dit "oui" ! Qu'est ce que vous voulez que cela me fasse, à moi, votre politique, votre necessité, vos pauvres histoires ? Moi, je veux dire " non " encore à tout ce que je n'aime pas et je suis seule juge. Et vous avec votre couronne, avec vos gardes, avec vore attirail, vous pouvez seulement me faire mourrir parce que vous avez dit oui ! "
Re: extrait
Ania !!!
J'ai le receuil de tout les poèmes de Prévert !!
TOUS!!
WAAAAAAAAIIIIIIIIIIIii !!
mais je l'ai pas encore lu !!
xD
J'ai le receuil de tout les poèmes de Prévert !!
TOUS!!
WAAAAAAAAIIIIIIIIIIIii !!
mais je l'ai pas encore lu !!
xD
Ptii-bulO- Personne qui n'a rien d'autre a foutre que de posté sur le forum.
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Re: extrait
Encore Camille Laurens Dans ces bras là:
Seule avec lui
Que l'homme écoute la radio plus fort que nous. Qu'il claque les portes. Qu'il ne ferme pas les placards. Qu'il ne sait pas où sont rangés les casseroles, les assiettes, les fourchettes à huitres. Qu'il oublie les dates importantes. Qu'il ne se trouve pas assez de défauts. Qu'il ne sent pas naître, qu'il souffre à mourir et qu'il oublie de vivre. Que les ténèbres le trouble. Qu'il voit mieux loin mais ne trouve pas le beurre dans le frigo. Qu'il est fidèle en amitié. Qu'il s'assied les jambes écartées. Qu'il utilise en moyenne 7 cent milles signes par jours (les femmes 20000). Qu'il dissocie l'amour du se*xe. Qu'il ne rebouche jamais les tubes de dentifrice. Qu'il a horreur des parapluies, même quand il pleut. Qu'il peut aspirer la vertu mais non la vérité. Qu'il est plus doué pour le raisonnement mathématique. Qu'il s'oriente mieux dans l'espace. Qu'il a du mal à pleurer. Qu'il se construit sur le non. Que la sensibilité est la part la plus verrouillée de l'homme. Qu'il est fragile. Qu'il répugne à montrer ses émotions. Qu'il n'est pas libre de faire ce qui lui fait le plus plaisir que toutes les actions possibles. Qu'il a peur de ne pas ban*der. Qu'il accepte mieux qu'avant sa part féminine. Qu'il oublie la moitié des course (il n'a pas emporté la liste) Qu'il laisse les journeaux par terre quand il a fini de les lire. Qu'il se dit "Pourrais-je lui plaire? Voudra-t-elle m'aimer?" Qu'il s'achète des vêtements sans les essayer. Qu'il n'est plus indifférent au produit de beauté. Qu'il passe plus volontier l'aspirateur que le chiffon à poussière. Qu'il préfère promener bébé que changer sa couche. Qu'il n'oublie pas d'appeller sa mère. Que tous sont esclaves. Que peu mérite qu'on les étudie. Que le monde endurcie leur coeur. Qu'ils ne vivraient pas logntemps en société s'ils n'étaient les dupes des uns des autres. Qu'ils sont en train de changer. Qu'ils savent mieux prendre des mesures que les suivre. Qu'ils aiment les bas qui tiennent tout seuls. Qu'ils préfèrent les brunes. Qu'ils agissent mollement pour les choses qui sont de leur devoir. Qu'ils manquent rarement leurs sui*cides. Qu'ils aspirent à la tranquilité. Que c'est ça les hommes. Qu'ils montrent leur dureté, leur ingratitude, leur injustice, leur fierté, l'amour d'eux-mêmes et l'oubli des autres. Que c'est ainsi qu'ils sont faits-c'est leur nature.
Seule avec lui
Que l'homme écoute la radio plus fort que nous. Qu'il claque les portes. Qu'il ne ferme pas les placards. Qu'il ne sait pas où sont rangés les casseroles, les assiettes, les fourchettes à huitres. Qu'il oublie les dates importantes. Qu'il ne se trouve pas assez de défauts. Qu'il ne sent pas naître, qu'il souffre à mourir et qu'il oublie de vivre. Que les ténèbres le trouble. Qu'il voit mieux loin mais ne trouve pas le beurre dans le frigo. Qu'il est fidèle en amitié. Qu'il s'assied les jambes écartées. Qu'il utilise en moyenne 7 cent milles signes par jours (les femmes 20000). Qu'il dissocie l'amour du se*xe. Qu'il ne rebouche jamais les tubes de dentifrice. Qu'il a horreur des parapluies, même quand il pleut. Qu'il peut aspirer la vertu mais non la vérité. Qu'il est plus doué pour le raisonnement mathématique. Qu'il s'oriente mieux dans l'espace. Qu'il a du mal à pleurer. Qu'il se construit sur le non. Que la sensibilité est la part la plus verrouillée de l'homme. Qu'il est fragile. Qu'il répugne à montrer ses émotions. Qu'il n'est pas libre de faire ce qui lui fait le plus plaisir que toutes les actions possibles. Qu'il a peur de ne pas ban*der. Qu'il accepte mieux qu'avant sa part féminine. Qu'il oublie la moitié des course (il n'a pas emporté la liste) Qu'il laisse les journeaux par terre quand il a fini de les lire. Qu'il se dit "Pourrais-je lui plaire? Voudra-t-elle m'aimer?" Qu'il s'achète des vêtements sans les essayer. Qu'il n'est plus indifférent au produit de beauté. Qu'il passe plus volontier l'aspirateur que le chiffon à poussière. Qu'il préfère promener bébé que changer sa couche. Qu'il n'oublie pas d'appeller sa mère. Que tous sont esclaves. Que peu mérite qu'on les étudie. Que le monde endurcie leur coeur. Qu'ils ne vivraient pas logntemps en société s'ils n'étaient les dupes des uns des autres. Qu'ils sont en train de changer. Qu'ils savent mieux prendre des mesures que les suivre. Qu'ils aiment les bas qui tiennent tout seuls. Qu'ils préfèrent les brunes. Qu'ils agissent mollement pour les choses qui sont de leur devoir. Qu'ils manquent rarement leurs sui*cides. Qu'ils aspirent à la tranquilité. Que c'est ça les hommes. Qu'ils montrent leur dureté, leur ingratitude, leur injustice, leur fierté, l'amour d'eux-mêmes et l'oubli des autres. Que c'est ainsi qu'ils sont faits-c'est leur nature.
Re: extrait
MOn préféré de Prévert, bien connu ^^
Le Cancre
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu'il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec des craies de toute les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur
Le Cancre
Il dit non avec la tête
mais il dit oui avec le coeur
il dit oui à ce qu'il aime
il dit non au professeur
il est debout
on le questionne
et tous les problèmes sont posés
soudain le fou rire le prend
et il efface tout
les chiffres et les mots
les dates et les noms
les phrases et les pièges
et malgré les menaces du maître
sous les huées des enfants prodiges
avec des craies de toute les couleurs
sur le tableau noir du malheur
il dessine le visage du bonheur
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Re: extrait
Moi aussi !!
J'ai lu la lessive
<3 xD
J'ai lu la lessive
<3 xD
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Re: extrait
Prévert: Paroles
Je suis comme je suis
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j'ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J'aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n'est pas le même
Que j'aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi
Je suis faite pour plaire
Et n'y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Ce qui m'est arrivé
Oui j'ai aimé quelqu'un
Oui quelqu'un m'a aimée
Comme les enfants qui s'aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer...
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n'y puis rien changer.
Je suis comme je suis
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j'ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J'aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n'est pas le même
Que j'aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi
Je suis faite pour plaire
Et n'y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Ce qui m'est arrivé
Oui j'ai aimé quelqu'un
Oui quelqu'un m'a aimée
Comme les enfants qui s'aiment
Simplement savent aimer
Aimer aimer...
Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n'y puis rien changer.
Re: extrait
Celle la, c'est une de celle que je
vais me marrié avec !
xD
vais me marrié avec !
xD
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Localisation : Ch'ai pas trop où mais j'vais y rester xD
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Re: extrait
Il dessine mon nez
Je dessine sa bouche
Il dessine ma bouche
Je dessine son nez
Il dessine mes yeux
Je dessine ses yeux
Et soudain je m'aperçois
Qu'ils me sourient
Alors je laisse mes yeux
Lui sourire en retour
Et nul n'a rien vu
Sauf nous
Tout ce que ne dirai jamais à ma mère
De Sonya Sones
vive les bouquins à l'eau d'rose!^^
Je dessine sa bouche
Il dessine ma bouche
Je dessine son nez
Il dessine mes yeux
Je dessine ses yeux
Et soudain je m'aperçois
Qu'ils me sourient
Alors je laisse mes yeux
Lui sourire en retour
Et nul n'a rien vu
Sauf nous
Tout ce que ne dirai jamais à ma mère
De Sonya Sones
vive les bouquins à l'eau d'rose!^^
Re: extrait
Ouaich !!
<3
<3
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Re: extrait
"
- Carliste m'en a parlé. Je m'en moque, Edward, si tu savais comme je m'en moque ! Prends- moi mon âme. je n'en veux pas, sans toi. Je te l'ai dejà donnée.
Il poussa un long soupir et resta quelques instants à regarder le sol sans le voir. Sa bouche frémit. Lorsqu'il le va enfin la tête, ses yeux étaient différents, plus durs-comme si leur or liquide s'était figé.
- Je ne veux pas que tu viennes, Bella, m'assena-t-il lentement, distinctement. ses prunelles glaciales em scrutaient. Il attendait que je comprenne enfin ce qu'il m'annonçait. je me répétait plusieurs fois la phrase, en isolant chaque composant pour tâcher d'en saisir le sens réel.
- Tu... me... quittes ? résumai-je tout fort, incrédule, déroutée par ce que les mots signifiaient ainsi prononcés.
- Oui.
[...]
Je ne saisissais pas. La situation n'avait pas de sens.
- Naturellement, reprit-il, une part de moi continuera à t'aimer. En quelque sorte.
je metterai la suite plus tard..
Tentation, S. Meyer.
- Carliste m'en a parlé. Je m'en moque, Edward, si tu savais comme je m'en moque ! Prends- moi mon âme. je n'en veux pas, sans toi. Je te l'ai dejà donnée.
Il poussa un long soupir et resta quelques instants à regarder le sol sans le voir. Sa bouche frémit. Lorsqu'il le va enfin la tête, ses yeux étaient différents, plus durs-comme si leur or liquide s'était figé.
- Je ne veux pas que tu viennes, Bella, m'assena-t-il lentement, distinctement. ses prunelles glaciales em scrutaient. Il attendait que je comprenne enfin ce qu'il m'annonçait. je me répétait plusieurs fois la phrase, en isolant chaque composant pour tâcher d'en saisir le sens réel.
- Tu... me... quittes ? résumai-je tout fort, incrédule, déroutée par ce que les mots signifiaient ainsi prononcés.
- Oui.
[...]
Je ne saisissais pas. La situation n'avait pas de sens.
- Naturellement, reprit-il, une part de moi continuera à t'aimer. En quelque sorte.
je metterai la suite plus tard..
Tentation, S. Meyer.
Re: extrait
Tentation ...
Fascination ...
Hésitation ...
Tellement longtemps que je veux les lires !!!
raaaaaaaaa
Fascination ...
Hésitation ...
Tellement longtemps que je veux les lires !!!
raaaaaaaaa
Ptii-bulO- Personne qui n'a rien d'autre a foutre que de posté sur le forum.
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Re: extrait
"Shell, ma chérie, il me faudra un petit moment, pour tout te dire.
Il est deux heures du matin. Tu dors entre ces draps à rayures vertes que nous avons achetés ensemble, et je sais exactement comment est ton corps. Tu es allongée sur le côté, les genoux pliés comme un jockey, tu as probablement fait tomber l'oreiller du lit, et tes cheveux sont comme une caligraphie, tu as un poing fermé près de ta bouche, et un de tes bras dépasse du lit comme le mât de beaupré d'un bateau, et tes doigts vont à la dérive.
C'est magnifique de pouvoir te parler, ma chérie. Je suis calme car je sais ce que je veux te dire.
J'ai peur de la solitude. Visiter un hôpital psychiatrique, une usine, voyager en car, déjeuner dans un snack-bar. Partout les gens vivent dans une solitude complète. Je tremble quand je pense à toutes ces voix solitaires qui se lèvent.
Ce sont autant d'appels à la chance tournés vers le ciel. Leurs corps viellissent, leurs coeurs se mettent à fuir comme de vieux accordéons.
Ils ont des ennuis avec leurs reins, et ils ont le sphincter qui se détend comme un viel élastique. La même chose nous arrive, et à toi aussi, sous tes rayures vertes.
[...]
Je ne dois pas t'aimer vraiment, autrement je serai près de toi, et je ne ferais pas de ce désir une preuve d'affection. C'est pour cela que je t'écris, et que je t'envoie ce journal de l'été.
Voici ma vie au jour le jour. Chérie, si tu le voulais bien, je serais toujours à six cents kilometres de toi, et je t'enverrais des lettres et de jolis poèmes. Si, c'est vrai. J'ai peur de vivre partout sauf dans mon rêve. Je ne me risque pas à le vivre.
Nous nous étions dit au début de l'été qu'il ne faudrait pas reculer devant une séparation chirurgicale. Je ne veux pas te voir, je ne veux pas entendre parler de toi. A ceci, je voudrais ajouter ma tendresse en contrepoint, mais je n'en ferai rien. Je ne veux aucune attache, et tout reprendre à zéro. Je crois que je t'aime, mais j'aime encore plus un amour qui serait comme une ardoise vierge. Je peux te dire cela, car nous avons été si proches. La tentation qu'exerce sur moi une discipline qui me rend impitoyable.
Il faut que je termine cette lettre. C'est la première fois que j'écris sans en prendre un double au carbone. Pour un peu, je sauterais dans un l'avion, pour me retrouver au lit avec toi. Ne m'écris, ne me téléphone pas, s'il te plait.
Il y a en moi quelque chose qui veut jaillir.
Lawrence.
Il est deux heures du matin. Tu dors entre ces draps à rayures vertes que nous avons achetés ensemble, et je sais exactement comment est ton corps. Tu es allongée sur le côté, les genoux pliés comme un jockey, tu as probablement fait tomber l'oreiller du lit, et tes cheveux sont comme une caligraphie, tu as un poing fermé près de ta bouche, et un de tes bras dépasse du lit comme le mât de beaupré d'un bateau, et tes doigts vont à la dérive.
C'est magnifique de pouvoir te parler, ma chérie. Je suis calme car je sais ce que je veux te dire.
J'ai peur de la solitude. Visiter un hôpital psychiatrique, une usine, voyager en car, déjeuner dans un snack-bar. Partout les gens vivent dans une solitude complète. Je tremble quand je pense à toutes ces voix solitaires qui se lèvent.
Ce sont autant d'appels à la chance tournés vers le ciel. Leurs corps viellissent, leurs coeurs se mettent à fuir comme de vieux accordéons.
Ils ont des ennuis avec leurs reins, et ils ont le sphincter qui se détend comme un viel élastique. La même chose nous arrive, et à toi aussi, sous tes rayures vertes.
[...]
Je ne dois pas t'aimer vraiment, autrement je serai près de toi, et je ne ferais pas de ce désir une preuve d'affection. C'est pour cela que je t'écris, et que je t'envoie ce journal de l'été.
Voici ma vie au jour le jour. Chérie, si tu le voulais bien, je serais toujours à six cents kilometres de toi, et je t'enverrais des lettres et de jolis poèmes. Si, c'est vrai. J'ai peur de vivre partout sauf dans mon rêve. Je ne me risque pas à le vivre.
Nous nous étions dit au début de l'été qu'il ne faudrait pas reculer devant une séparation chirurgicale. Je ne veux pas te voir, je ne veux pas entendre parler de toi. A ceci, je voudrais ajouter ma tendresse en contrepoint, mais je n'en ferai rien. Je ne veux aucune attache, et tout reprendre à zéro. Je crois que je t'aime, mais j'aime encore plus un amour qui serait comme une ardoise vierge. Je peux te dire cela, car nous avons été si proches. La tentation qu'exerce sur moi une discipline qui me rend impitoyable.
Il faut que je termine cette lettre. C'est la première fois que j'écris sans en prendre un double au carbone. Pour un peu, je sauterais dans un l'avion, pour me retrouver au lit avec toi. Ne m'écris, ne me téléphone pas, s'il te plait.
Il y a en moi quelque chose qui veut jaillir.
Lawrence.
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